Derrière chaque composant du peuple, il y a, à la manoeuvre, un groupe organisé ou encore, un fantôme dont le dessein secret est d'être un protagoniste de la scène politique. La dynamique d'ensemble, qui échappe à tout contrôle et à toutes formes de récupérations est une exception. Elle est même à déplorer parce qu'elle met du temps à s'harmonioser et, aboutit rarement. Dans le pire des cas, elle bascule dans la guerre civile et dans la dissolution de l'Etat.

Tous les peuples ont besoin de leaders: des bons, des moins bons et des mauvais; il est de leur devoir et leur responsabilité de n'en subir aucun.

 

Au démeurant, un peuple dynamique génère irrémédiablement ses contradictions propres. Les contradictions qui naissent de la diversité des opinions, des choix et des culturent contribuent à l'édification d'une nation; son niveau de développement, son rayonnement et le respect qu'elle inspire, dépendent de la hauteur de ces contradictions intimes incontournables.

 

Le calme n'annonce rien de bon. J'insiste: un peuple calme est inquiétant.

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